Quelques mots suite à la publication du sondage IFOP Jean-Jaures Conspiracywatch sur le complotisme en France pour Le Parisien du 6 février.
Si les théories du complot ont la vie facile, c’est « le résultat du discrédit général porté envers toute parole d’autorité publique, politique ou médiatique », nous explique Tristan Mendès France, enseignant au Celsa, qui se dit « dépité » par les résultats de cette étude. Twitter, Facebook.. sans surprise, ce sont les réseaux sociaux que l’on pointe en premier du doigt.
« Ils sont en bonne partie responsables de la viralité de ces théories, nous explique ce spécialiste des cultures numériques. Les gens ne réalisent pas souvent que leur seul vecteur d’informations est une bulle de filtres. Ils agissent comme un amplificateur. »