« Le militantisme de clavier ne s’arrête pas au ‘like’, l’indignation est réelle », commente Tristan Mendès-France, maître de conférence associé à l’Université de Paris, spécialiste des cultures numériques. « L’utilisateur de réseaux sociaux a l’impression que c’est quelqu’un de proche qui partage son indignation avec lui, et le relais a donc une force inédite », décrit-il.
Pour expliquer le succès de cette mobilisation, Tristan Mendès-France insiste aussi sur le contenu des échanges: « les images de flammes spectaculaires ou de koalas en danger, sont la barre de traction de cet engagement ». « Ces vidéos ont eu des audiences sur les réseaux sociaux sans commune mesure avec celles que peuvent envisager les médias traditionnels », ajoute l’enseignant.
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