Je suis intervenu avec d’autres au congrès annuel de la Fédération européenne des centres de recherche et d’information sur le sectarisme (Fecris) sur le thème « Combattre l’emprise sectaire sur les réseaux sociaux ». Couverture dans La Croix.
Extrait :
De son côté, Tristan Mendès France, qui enseigne les cultures et les usages numériques à l’Université Paris-Diderot, s’inquiète de ce que les réseaux sociaux soient devenus « la porte d’entrée privilégiée de l’information et donc l’espace de fabrique de l’opinion ». Il met en cause le rôle des algorithmes de Facebook et de YouTube, « aveugles à la qualité de l’information », qui donnent« une visibilité à des contenus marginaux ». Le problème de cette sélection de l’information qu’opèrent les algorithmes est qu’elle enferme l’utilisateur dans une « chambre d’écho où son opinion est renvoyée tout le temps », contribuant à faire de ces réseaux de véritables « incubateurs de la radicalisation », des lieux où « se polarisent les groupes idéologiques » et où ainsi « se concentre et se propage la haine ».