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« C’est un mouvement qui reste marginal, qui ne semble pas avoir de capacité de mobilisation dans le réel, mais la visibilité, l’accélération dont il bénéficie grâce aux algorithmes des réseaux sociaux fait qu’il a une potentielle capacité de nuisance qui n’est pas à négliger », met en garde Tristan Mendès-France. Qui cite un exemple édifiant : celui du mouvement QAnon, né sur Internet. « Il y a deux ans, ces militants complotistes, anti-science, anti-vaccin, anti-masque sont passés aux Etats-Unis de la marginalité à la capacité de présenter une soixantaine de candidats au Congrès aux prochaines élections, avec environ 3 millions de profils sur Facebook qui ont adhéré à un groupe QAnon. »