Les réseaux sociaux et une campagne toxique, un cocktail explosif. J’en dis quelques mots dans ce papier de La Croix.
Extrait :
« Décrédibiliser l’émetteur pour décrédibiliser l’information ». Une technique observée par Tristan Mendès France : « L’écosystème des réseaux sociaux est idéal pour des partis extrêmes, qui n’aspirent à ce que l’on n’entende que leur voix, explique ce spécialiste des nouveaux usages numériques.
« Or ce qui établit les faits, ce sont des regards contradictoires de gens qui ne sont pas liés, explique-t-il. Sur les réseaux sociaux, notre horizon est bridé par le choix de ceux que l’on choisit de suivre. Ces « bulles » permettent à ceux qui veulent se détacher de toute factualité de répandre leurs propos et d’être d’autant plus efficaces que les autres ne seront pas confrontés à des voix différentes, ou alors déformées par le filtre de leur propre communauté ».