J’ai pu dire quelques mots sur cette séquence de mobilisation des plateformes sociales contre la haine dans Le Parisien. #facebook #youtube #stophateforprofit
Extraits
Un coup dur pour [les voix haineuses] qui rassemblaient jusqu’à plusieurs millions de vues et plusieurs centaines de milliers d’abonnés. « Ils perdent ce qui fait le sel de ces plateformes grand public : l’audience, et la confrontation », rappelle Tristan Mendès France. « Leur pouvoir de résonance et leur toxicité sont moindres quand ils sont seulement entre eux. Il vaut mieux, pour eux, troller (polluer en provoquant en ligne, NDLR) sur des espaces plus visibles », ajoute-t-il.
« Les plateformes avancent aussi en ordre dispersé. David Duke, un ancien du Ku Klux Klan, est toujours actif sur Twitter alors qu’il n’a plus de chaîne YouTube. Pareil pour Dieudonné », commente également le spécialiste.
Autre problème : l’absence d’intervention des pouvoirs publics sur ces questions. « Où sont les acteurs étatiques comme l’Europe ou la France, ou la justice? On les voit peu », juge Tristan Mendès France. « Tout se fait entre acteurs privés, soit avec des pressions d’annonceurs, soit par les plateformes elles-mêmes. C’est un problème. »