Nous avons posé la question à Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’université Paris Diderot et spécialisé dans les cultures numériques. «Je ne vois pas de blocage de principe pour une marque qui veut utiliser une simple technologie qui évolue, mais juste des précautions d’usage. La première, qui est essentielle pour moi, est la présence d’un marqueur évident et visible tout au long de la vidéo, expliquant que c’est une fausse vidéo ou un deepfake. Mettre cette empreinte tout au long de la vidéo est essentiel. Du moment que la séquence rentre sur le marché dérégulé de l’information, que sont les réseaux sociaux notamment, elle a sa propre vie et cette séquence, si on ne l’a pas bien protégée, une fois qu’elle part dans cette jungle informationnelle, on ne sait pas ce qu’elle va devenir…»
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